samedi 18 juin 2011

Livre Huit - Madame Tournesol.


Évidemment, le titre vous fait automatiquement penser à ca :

Ah, toutes ces générations de lecteurs asservis à un héros à houppette qui parle à son chien tout en vivant de folles aventures contre les méchants qui sont vraiment méchants et ce aux quatre coin du globes.

Eh beh non. Z'avez tout faux. Madame Tournesol n'a rien à voir avec l'éminent scientifique à chapeau. Madame Tournesol est la vraie réincarnation d'un tournesol, qu'on soupçonne mort dans d'atroce souffrance broyé par un poney en rut en pleine saison des amours équestre. (Et le poney, animal fort idiot au quotidien, devient incontrôlable pendant ses amours, tel l'atteste le fidèle documentaire "5 poneys dans la maison de retraite" de ce grand cinéaste qu'est Monsieur Dorcel.)

Bref. Madame Tournesol a une revanche à prendre sur la vie et c'est aux bibliothécaires qu'elle à décidé de faire payer l'addition. (Car c'est bien connu, le bibliothécaire est sans conteste l'animal le plus génétiquement proche du poney)

Pour se faire, la brave dame utilise deux moyens.

Le premier est une attaque cérébrale : Elle passe toutes les 2-3 semaines, pour réemprunter les mêmes livres d'Agathe Christie. Qu'elle rend, puis revient chercher le coup d'après sans coup férir. Une machine parfaitement huilée qui pourfend le cartésianisme à grand coup d'absurde. Ah, et pourquoi donc les même, à chaque fois ?
"Parce que je les aimes vraiment beaucoup". Eh ben oui, logique imparable, hein.

Son deuxième angle d'attaque est bien plus fourbe. Il faut savoir que cette bibliothèque ci était construite au pied d'un HLM, le tout bordé de cette longue bande de pelouse qui forme l'habituel enclos des tours de bétons. Notre bibliothèque était entièrement faite de bais vitrées, nous donnant ainsi une vue sur tout ces jardins frontalier. Eh bien la jeune demoiselle, qu'il faut imaginer grande, Obèse , euh, Grosse , enfin très bien portante, quoi et surtout très blonde, a pris depuis quelque années pour habitude de tourner autour de la bibliothèque au rythme du soleil en petite tenue pour passer ses journées à se dorer façon toast grillé. Ah oui, ce qui implique aussi qu'elle vient chercher ses Agatha Christie en culotte-soutient gorge le tout surmonté d'un peignoir de fortune qui cache avec grand peine la centaine de kilo de chair brulée.

Et oui. Ceci est parfaitement absurde. Et pourtant, comme a dis l'autre, elle tourne !

Sur une note héroïque, on accordera la médaille du mérite à titre posthume à la mélanine de la brave Tournesol.

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